L’observatoire du climat scolaire a organisé un colloque le 5 novembre pour parler de la place des élèves dans les dispositifs de prévention du harcèlement, car l’implication des jeunes reste encore très rare.
Le dispositif des ambassadeurs mené à l’ALL a retenu leur attention car il implique directement les élèves dans la prévention du harcèlement. Nous avons donc été invités dans ce cadre, pour partager les différents points de vue sur cette pratique (élèves, direction, professeurs, médiation).
Le dispositif :
Il a débuté en 2021 par une formation de 3 jours donnée l’Université de Paix à 10 élèves ambassadeurs du degré supérieur, 5 professeurs et la médiatrice scolaire qui chapeaute le projet.
L’objectif était de mettre en place des animations de prévention de la violence et du harcèlement dans toutes les classes de 1ère année. Et c’est durant l’année 2022 que nous avons commencé les 1ères animations dans les classes.
Le projet fait l’objet d’évaluation chaque année auprès de toutes les classes de 1ère année via un questionnaire. Et également entre les ambassadeurs, les professeurs et la médiatrice afin de passer en revue le déroulement des animations, les impacts/retombés du projet et les pistes d’amélioration.
Ce projet se déroule de septembre à avril et s’articule autour de 4 x 4 h d’animations dans les 5 classes de 1ère année. Il a comme ambition de développer les compétences psycho-émotionnelles des élèves. Ce dispositif repose sur une approche systémique plaçant les élèves ambassadeurs au cœur de la prévention puisque ce sont des élèves du degré supérieur qui animent des classes de 1ère année. Ils ont de ce fait un rôle citoyen envers les plus jeunes et sont des vecteurs du vivre ensemble à travers des exercices de coopération. Les animations se veulent interactives et dynamiques.
À la conférence, nous étions nombreux, 3 professeurs impliqués dans le projet, 8 anciens élèves ambassadeurs qui ont quitté l’école, le directeur de l’école et la médiatrice.
La participation des ambassadeurs lors de ce colloque a été reconnue et valorisé.
Les échanges avec Eric Debarbieux, spécialiste français sur la question du harcèlement n’ont fait que conforter et confirmer le travail que nous faisons sur le terrain. Une belle reconnaissance et moteur pour poursuivre notre projet.
